La Passerelle musicale

La Passerelle musicale

Une promenade musicale autour d'une image, un thème, une carte de tarot. Voyager et ce découvrir au delà des mots

Collectif la Passerelle

Très souvent le développement personnel s'intellectualise. Il faut comprendre, savoir, lire des livres, faire des stages. Hélas bien souvent on passe à coté, ou on oublie, le premier pas qui est celui du sentiment, de ressentir avant d'analyser, vivre avant de comprendre. La musique passe par dessus ses frontières mentale et intellectuelle pour s'adresser directement à notre corps et à nos coeurs

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L'épuisement

Une improvisation à partir de l'épuisement? Je me suis servi de ce que m'a inspiré la carte: d'un côté c'est l'épuisement physique et moral à force de se contraindre à toute sorte de conditionnements. D'un autre côté,on peut choisir d'illustrer l'épuisement du conditionnement lui-même. Ce sont d'abord des mouvements incessants qui montent et descendent. Puis une respiration; on joue la fin de quelque chose.Surviennent des questions qui ne veulent pas de réponses. Tout est suspendu. Un espace majeur se déploie qui semble pourtant d'une tonalité triste. Ni gai ni triste. Une méditation entre deux mondes. Puis des éléments dynamisent cet état en progressant vers des hauteurs sonores. C'est lent de se remettre d'un épuisement. une dynamique est né dans les graves. Un renouveau par le yang. Une danse se déploie. La danse, seule méthode pour remettre le coeur à l'ouvrage!

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La répression automnale

J'ai livré ma version perso de la répression à travers une séquence musicale où je me suis bien amusé. Je ne sais pas si c'est audible. C'est pas fait pour plaire. J'ai vu venir l'inconfort de la situation face à la répression: soit je martèle ce qu'est la répression. En fait, c'était l'impro lorsque la carte est apparu la première fois. Ou bien je fais une musique toute excitée, toute contente, toute conne parce que la répression est finie. Venez on va chanter sur les toits, on va faire n'importe quoi, c'est la fête! Du coup, quelque part entre les deux, il y a un espace très cool où je fais et où peut-être je fais pas, ça m'appartient. Ce serait quoi au piano, la fin de la répression dans la juste mesure de l'instant? Ni vouloir faire à moi tout seul une batucada Brésilienne et une fanfare Balkanique réunies. Ni la musique épouvantable à se casser les doigts sur le piano. C'est super parce qu'en fait, je ne m'interdis rien. Des notes, des harmonies, des silences, des cadences improbables, des arrêts, des accélérations, des avancées qui tombent d'elles-mêmes: je me suis permis pas mal de trucs finalement. Bien plus qu'en tapant sur tous les meubles de la maison. Une impro pas très conditionnée!

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Le conditionnement

Pour improviser sur le thème du conditionnement,j'ai évité de calculer quoi que ce soit sur le plan musical. Laisser venir le son, la note, la dynamique. Mais franchement si je m'étais laissé aller à la première tendance, j'aurai fait du mélo avec plein de mineur et des procédés à faire couler une larme, du moins à essayer. Mais bon, ça ne m'a pas plu et j'ai tout recommencé. La deuxième chose qui vient entre les doigts c'est quelque chose de répété, insistant, qui danse, qui martèle son idée avec régularité. Du coup, j'en conclus, que c'est la saison de verser sa larme mais que si on veut bien faire un effort ( forcément surhumain ) derrière il y a matière à tempo, à se mettre du mouvement dans les bras. Comme on doit le faire pour cueillir les prunes, les pommes ou participer aux vendanges. On peut attendre que tout tombe directement dans notre assiette mais en fait ça n’existe pas. Zut, on nous aurait menti à ce point?

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La schizophrénie deuxième semaine

Je me demandais comment exprimer en musique un état agréable qui se trouverait quelque part au centre du problème ( résolu ) de la schizophrénie. C'est proche du presque rien. Du silence. En musique, évoquer le silence c'est très spécial vu que par définition on fabrique du son! Mais comme entre chaque son existe le silence, on peut jouer sur la rareté du son. J'ai choisi non pas le silence d'une pièce vide où je vais jouer d'un instrument. Je joue avec une bande son enregistrée dans la nature. C'est pour l'aspect tranquille et apaisant. Et puis il y a le chant du hibou qui donne à la fois un rythme musical et joue avec le silence. Et pour bien rester musicien schizo, je n'ai pas pu choisir entre piano et contrebasse, alors je fais les deux. En même temps!

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La schizophrénie

Le thème de l'improvisation : Quelque chose de difficile à dire et à écrire. Normal ça vient du grec. Schizo, tendance chorizo, cela veut dire couper en deux. Phrénos, tendance tétanos, veut dire l'esprit. Il y aurait paraît-il des gens dont l'esprit est coupé en deux? Heureusement pas chez les artistes, c'est bien connu!
Déjà le piano c'est schizo: il y a des blanches et des noires. C'est comme ci ou comme çà. C'est carré au niveau matériel: 12 notes à peu près 7 fois répétées sur le clavier. Pas de son intermédiaire entre un do touche blanche et un do touche noire. Dans ce monde très arrêté pourrait-on dire ( depuis le fameux clavier bien-tempéré ) les doigts sont là pour jouer schizo. Et phrénos aussi. Pour ce qui est de l'esprit et de l'inspiration, c'était pas gagné au départ. Pour ce qui est de couper les sons et les ambiances,c'était plus facile à faire. C'est la musique qui donne l'esprit au bout du compte. Je suis pas forcément au courant.