"L'eau ce bien précieux" de Montedidio.

Après un court extrait quelques points de réflexion autour de cet élément trop souvent négligé et pourtant essentiel à notre survie et plus encore à notre existence !

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Au hasard Balthazar, un nouveau rendez vous sur la passerelle. Chaque semaine, je vous lis un extrait choisi au hasard d'un livre pris au hasard. Il n'y a pas de hasard, tout est magie, tout est enseignement.

La créativité: improviser sur la créativité c'est comme pour un cuisinier se dire: ça ne peut être que bon!Ce sera une recette avec les moyens du bord. Justement avec du matériel de cuisine posé autour du piano. De cuisine?

Je joue avec ma contrebasse !! Jouer c'est pas compliqué ! Sans savoir où ça va partir! Plusieurs tentatives avant de pouvoir se laisser porter par une rythmique.

Un portait du maître sur le piano. Jouer, improviser. Suis-je libre? Comment s'affranchir de l'enseignement? Comment s'en servir et faire quand même quelque chose à soi. Le chant naturel doit-il valider les règles de l'harmonie? Un groupe d'oiseaux doivent-il chanter en respectant le contrepoint? Dur de faire perso et simple avec tous les héritages. Cette impro est pour ça entre deux mondes, sur une passerelle: faire avec ce que je suis depuis mon énergie et non servir le maitre mental ( grand chef des noires et des croches ). C'est donc laborieux. C'est en train de se chercher. C'est cool de le faire...

Une improvisation à la contrebasse, j'ai laissé courir les doigts et une ambiance planante en ressort, comme si je m'étais posé dans un bric-à-brac oriental où sentent les épices et l'encens. La contrebasse, comme le piano sont vraiment issu du passé pour moi et c'est toujours présent. J'ai choisi d'improviser sur seulement deux cordes, de cette contrainte est née une liberté. C'est un peu à ça que la carte de l'attachement au passé et son corollaire au delà de l'illusion me font penser.