Nous sommes deux au jardin. Non, nous sommes très nombreux au jardin. Beaucoup d'oiseaux voltigent dans les arbres. Le vent fait bouger les arbres et les plantes du jardin. Sido a des percussions. Je joue de la contrebasse. Les hirondelles font écho à nos sons qui se répondent entre pose d'archet ou pizzicato, lame de métal ou lame de bois. Le vent s'invite dans un net crescendo qui entraine tout avant le retour au silence des instruments. Pour la nature rien ne s'arrête, la musique est perpétuel mouvement. Nous avons apporté notre petite touche. Nous avons aimé y respirer un moment. Quand c'est pas notre mental d'humain qui fige tout ce qui nous entoure, alors on peut fugitivement goûter à la caresse d'être. Et aimer. Je t'aime ma chérie. Et merci pour ce que l'on s'offre et ce que le grand tout nous offre aussi!